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Températures et précipitations de mars Les réserves utiles dans le rouge

Plus de la moitié des réserves utiles du territoire, selon les estimations Agreste, sont déficitaires à la fin du mois de mars. Seules certaines zones, dont l’Alsace, auraient été épargnées par un manque de précipitations, en partie responsable de ce phénomène.

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Maigre butin dans les pluviomètres.
(© Terre-net Média)
Les hautes températures et le manque de précipitations rendent majoritaires sur la métropole les territoires dont les réserves utiles des sols sont déficitaires en eau. Ce sont, selon Agreste, «les zones allant des Charentes à Montauban, des départements de l’Hérault à la Drôme, ainsi qu’autour d’un axe Mâcon-Paris-Charleville-Mézières qui enregistrent les déficits les plus importants».

Les trois-quarts du territoire, et plus particulièrement les départements de l’Ardèche à l’Hérault, ont enregistré pendant les deux premières décades du mois de mars des températures moyennes supérieures aux normales saisonnières.

De plus, entre le 1er et le 20 mars, un large axe central Nord-Sud a enregistré un déficit de précipitations. Les zones les plus touchées étaient le Massif Central et la côte Languedocienne. Globalement, en effet, « les précipitations du mois de mars sont en déficit de 28% par rapport à la normale » estime Agreste. Le Sud-Ouest est, sur l'ensemble du mois, la zone qui a le plus souffert de ce déficit.

L'Alsace épargnée

L’Alsace conserve encore des réserves d’eau bien supérieures à la normale. Le Nord-Est a en effet bénéficié sur l’ensemble du mois de mars d’un niveau de précipitations supérieur aux normales. L’Alsace a même atteint entre le 1er et le 20 mars deux fois et demi le niveau de précipitations des normales.

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